roman fantasy: la rose du démon

Chapitre 1 : une vie simple et paisible


Je tends la main lentement vers la source de bruit et appuie dessus. La sonnerie aigüe du réveil matin se tait instantanément, ramenant le calme dans la pièce. Avec un soupire de fatigue, j’émerge de mes draps et cousins pour jeter un coup d’œil à l’appareil posé sur la table de nuit. Il est 7 heure 30 du matin, l’heure se lever pour se préparer à aller travailler. Je m’assieds en prenant appuie sur le panneau du lit et je baille. Ce que j’aimerais pouvoir encore dormir une petite heure… peut-être 2 ou 3 en fait. Je me décide à allumer la lumière, histoire d’être sure de ne pas me rendormir. Mes yeux se tournent vers la fenêtre cachée derrière ses deux tentures bleu nuit. Aucun rai de lumière ne se dessine sous elle. Un nouveau soupire s’échappe de mes lèvres. Nous sommes en plein hiver, il est normal de ne pas avoir de lumière solaire à cette heure-ci. D’ailleurs l’obscurité est bien la seule preuve que nous sommes bel et bien en hiver, car cette année encore le temps est plutôt doux pour la saison. Je ferme un peu les yeux… je pourrais peut-être encore somnoler 15 minutes… Ce n’est pas long 15 minutes mais tellement quand on est fatiguée, et puis cela ne me mettra pas en retard. La porte de la chambre grince légèrement et après quelques secondes deux pattes se posent sur le lit et un gémissement se fait entendre.

« Bonjour à toi aussi » je murmure en ouvrant les yeux pour fixer l’animal appuyé sur moi.

Je tends la main et caresse le chien entre ses oreilles. Il manifeste sa joie par un jappement et en remuant la queue Je lui offre un beau sourire tout en continuant à le caresser sur le haut de la tête. Je me décide à quitter mon lit chaud et douillet, rapidement suivie par mon adorable compagnon lupin. Au fond avec le temps nous avons mis au point un rituel matinal : il vient dans la chambre me saluer, ensuite nous nous rendons à la cuisine où je prépare du café avant de lui servir son déjeuner et de lui remplir u bol d’eau fraiche. C’est comme cela depuis presque trois ans que cette boule de poil noire et grise partage ma vie. Je m’assieds à table attendant que mon café soit près et j’observe le chien-loup manger tranquillement.

J’aime à ma rappeler comment il est arrivé ici, par accident en quelque sorte. C’est mon voisin, qui avait eu la mauvaise idée d’adopter pour ses enfants un chien ressemblant à un loup. Ce n’était pas très réfléchi d’offrir ce genre d’animal imposant à ses enfants… Surtout quand vous êtes divorcé et que leur garde a été confiée à votre ex-épouse. Evidemment la dame n’a pas voulu du chiot à l’origine douteuse et mon cher voisin, absent six jours sur sept, ne pouvait pas la garder. Par pur hasard vu le peu de fois où nous nous voyons, nous nous sommes croisés le jour où il conduisait sa boule de poil issurte à la fourrière. Mon amour des animaux aidant et l’air triste du chiot m’ont convaincue de l’adopter. Sortie ce jour-là m’acheter un jeans, je suis rentrée avec un « loup » chez moi. Ah oui, la vétérinaire pense que Thor, le nom que je lui ai trouvé, est un croissement entre un loup et un Husky. Comme j’ai dit son origine était douteuse ! Ceci dit je n’ai jamais regretté de l’avoir recueilli, même si il est un peu encombrant.

Je me lève et me sers une bonne tasse de café chaud auquel j’ajoute trois pierres de sucre, du lait et de la crème chantilly. Je crois généralement les gens appellent ce breuvage un « cappuccino » ; pour moi c’est juste un café sucré… Enfin cela ne changera pas le monde ! Je mélange le tout lentement, encore endormie, avant de le déguster tranquillement. Thor ayant fini son déjeuner, il vient poser sa tête sur mes jambes en quête de caresses. Je lui flatte la tête distraitement tout en finissant ma tasse. Je me lève et le chien sur les talons, je me rends dans la salle de bien pour me préparer. Après tout je dois ouvrir la libraire à 9 heure… Je soupire légèrement. Ma vie est simple et paisible, et cela me convient très bien, elle est juste une succession de gestes répétés. Mais j’aime cette routine bien rodée que rien ne perturbe jamais.

J’entre dans la pièce alors que Thor se couche dans le couloir, m’attendant patiemment. Il est largement temps que je me prépare pour la journée…

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Je laisse tomber mon sac de voyage sur le lit et j’observe la pièce qui selon toute possibilité sera ma chambre tant que nous resterons dans cette petite ville. Pour l’instant, les murs sont blancs et dépourvus de décorations. Il y a peu de meuble dans la pièce : un lit, une garde-robe, une table de nuit et un bureau, le tout en bois… peut-être du chêne. Je me tourne et me dirige vers la fenêtre pour observer le paysage. J’ai l’agréable surprise de remarquer que ma chambre possède une vue plongeante sur le parc qui entoure la propriété. Je souris, encore une fois Erick a bien fait les choses et choisis la meilleure maison, c’est-à-dire la plus luxueuse et la plus retirée, pour nous. Je m’appuie contre le chambrant, les mains dans les poches et j’observe le paysage hivernal. Si il y avait de la neige, je dirais que j’ai une parfaite carte postale sous les yeux…

« Ta chambre te plaie ? » questionne une voix douce dans mon dos.

Je me tourne lentement et sourit à la belle blonde gothique aux yeux dorés qui est à l’entrée de la pièce. Elle finit par faire un pas à l’intérieure, les mains calées sur ses hanches. Je lui offre un sourire avant de retourner vers le lit et d’ouvrir mon sac.

« Pas mal… » Je me décide à lui répondre.

« Toujours aussi bavard toi ! Ce sera mieux quand tu l’auras personnalisée, tus ais. » Me lance-t-elle avant d’ouvrir la garde-robe et de m’aider à ranger mes vêtement. Je fixe son dos et suspends mes mouvements. Elle se retourne et me fixe, penchant la tête sur le côté. Elle a des mimiques de chat que je trouve adorable. Peut-être que si elle n’était pas la compagne de Loïc je la séduirais… Surtout qu’on est du même clan de chasseur. Mais je n’ai aucune envie de me battre pour une passade contre un de nos meilleurs guerriers… ceci dit, elle n’a rien à lui envié niveau combat. C’est un joli chat avec des griffes de tigres acérés !

« Que va-t-on faire des nos armes ? » Je la questionne.

« Hum, Erick a dit qu’il y a avait une salle à la cave, qu’il a aménagé pour les ranger. » Finit-elle par me dire.

« Je vois… Il pense vraiment à tout, ce Mortel. » Je lui rétorque en finissant de déplier mes vêtements.

« N’est-ce pas pour cela que le clan accepte de le protéger ? » Susurre-t-elle d’une voix moqueuse.

« Kali, tu es une sale vipère quand tu veux ! » Je lui lâche avec un air faussement choqué !

Nous pouffons un peu tous les deux. Même si elle a raison sur ce point. Nous n’acceptons de protéger les Humains que s’ils ont le don de vision, autrement dit s’ils sont capables de nous voir tel que nous sommes vraiment, de sentir notre présence. Dans ce cas-là, il y deux possibilité : soit ils deviennent nos sbires comme Erick, soit ils deviennent des traqueurs et nous aident à trouver la trace des clans ennemis. Tout dépend de leur capacité à utiliser le don.

Nous finissons de ranger mes affaires en silence et ensuite nous sortons de la pièce rejoindre le reste du clan. Nous devons décider de notre manière d’agir dans cette ville.

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J'aime bien le style et l'histoire.
Je savais pas que tu écrivais aussi ...
Tu écrit que des romans ou d'autre genre de récit ???

Faudras que tu me passes la suite

merci gwen ^-^

Je te mettrais la suite quand elle sera écrite, parce que cela prend plus de temps d'écrire un "roman" qu'une fic ^-^
Sinon j'écris depuis 3 ans maintenant et je suis plutôt auteur de fanfiction (surtout sur GSD et autres mangas). D'ailleurs c'est le sujet de mon forum l'écriture ^-^Ceci dit en général, je me contente de reprendre les perso et de les mettre dans un autre univers. J'arrive difficilement à coller à l'univers de base (surtout pour GSD). Il y a aussi des pensées personnelles et parfois de simple texte sur un sujet ou pour quelqu'un

Et toi qu'écris-tu? Tu le postera que je puisse lire?

(j'ai oublié mais j'iame beaucoup ta signature "la fille de l'enfer")

Oki mets les et je lirais quand j'aurais le temps (là je peux juste faire de court passage 2 fois par jour :s)

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Je sors de la bouche de métro, Thor sur les talons. J’inspire une bouffée d’air polluée par les émissions de CO2 des voitures. Un soupir m’échappe. Vive la ville et ses toxines ! Je me dirige d’un pas plus ou moins rapide vers la librairie que je tiens avec son propriétaire, un vieil homme bien sympathique. Je travaille pour lui depuis deux ans maintenant, j’avais trouvé cet emploi dans le journal. En fait, il était juste fait mention d’un poste de vendeuse dans le secteur littéraire en centre ville. Quand je me suis présentée, le propriétaire, un gentil monsieur qui a passé l’âge de la pension depuis longtemps, m’a interrogée sur mes connaissances littéraires, mes motivations et mes goûts en matière de livre. Le lendemain j’étais engagée et je commençais à travailler ici. Je suis plutôt bien payée, ce n’est pas trop fatigant puisque j’ai le temps de lire des livres et surtout je peux emmener mon chien avec moi. Mon patron a accepté, dés que j’ai mentionné que j’avais adopté un chien, sa présence dans le magasin. Thor passe donc sa journée couché près du comptoir, il est même très aimé des clients.

Je tourne dans une petite ruelle pour couper et arriver plus vite à mon lieu de travail. Avant, je n’osais pas passer par ici, mais depuis que j’ai Thor je ne redoute plus ce genre d’endroit. Du moins en pleine journée cela ne me dérange pas de parcourir cent mètres dans une petite rue peu fréquentée. Le soir en hiver, je préfère quand même faire le grand tour. Même s’il faut reconnaître qu’avec mon chien à mes côtés, personne n’ose m’approcher. Je débouche dans une rue piétonne pavée du centre historique de ma ville natale. Je tourne alors à droite et traverse en diagonales la rue pour me rendre à la librairie.

La librairie est un vieux bâtiment datant du dix-neuvième siècle. La devanture est d’ailleurs typique des magasins de cette époque-là : la vitrine prend presque tout le rez-de-chaussée, la porte se trouve sur la gauche. Elle s’ouvre vers l’intérieur et touche quand on la pousse une petite clochette au tintement agréable en cuivre. Le nom de la librairie est inscrit en lettre verte sur la vitrine, quelques livres y sont exposés. La fenêtre et la porte sont encadrées par du bois, du chêne je pense, juste vernis. Le bâtiment est semblable aux autres de la rue. Ils sont d’ailleurs tous classés.

Une fois devant la porte, je sors ma clé et l’ouvre. Le propriétaire me fait confiance et descend rarement de son appartement situé au-dessus de la librairie. Il vieillit et commence à avoir dur à se déplacer. Une fois à l’intérieur, j’enlève mon manteau que je dépose à l’arrière-boutique pendant que Thor se couche près de la caisse comme tous les jours. Je reviens avec le roman que j’ai commencé la veille et m’installe derrière le comptoir. J’observe pendant quelques temps les aller et venues dans la rue.

« Aujourd’hui, nous rentrerons tard mon cher… » Je murmure à l’adresse de mon chien, qui relève sa tête et me fixe, « je dois faire l’inventaire du mois »…
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